Le yoga impacté par le cycle menstruel
Parfois, on se sent d’attaque pour enchaîner les guerriers II. Parfois, on n’a pas le courage de passer en chien tête en bas, et on a juste envie de chiller à quatre pattes et en posture de l’enfant.
On sait que deux personnes sont strictement différentes sur tous les plans. Et pendant que l’une préfèrera la partie Yin, douce, statique, une autre préfèrera la partie Yang, dynamique, en mouvement.
Mais même un seul et même individu va et vient entre ces deux états, puisque de nombreux facteurs vont influencer notre état physique et psychique, et par conséquent, notre envie de faire du yoga. Et c’est d’autant plus le cas pour les femmes.
Ce n’est plus un secret, le cycle menstruel impacte notre quotidien, même en dehors des règles.
Il est alors normal d’observer une envie de prolonger la relaxation ou de rester un peu plus longtemps en posture de l’enfant quand on approche de la période des règles.
Les choses sont simples :
- En phase folliculaire (qui s’étend du début des règles à l’ovulation), on est pleine d’énergie, grâce aux œstrogènes. À nous les guerriers III et autres équilibres.
- En phase lutéale (qui s’étend de l’ovulation à la veille des règles), la progestérone prépare le corps à une grossesse. Par conséquent, on est plus fatiguée, on a faim, et on est morose. En plus de cela, notre température et nos rythmes cardiaques et respiratoires augmentent. Difficile de se motiver à faire du yoga pendant cette période, et encore plus de façon dynamique.
Cependant, malgré l’inconfort de nos règles, le yoga est un bon moyen de soulager les crampes des règles, qui sont causées par la production de prostaglandines.
Les mouvements vont améliorer la circulation sanguine, y compris dans le bas du ventre. Ils vont ainsi soulager les crampes, mais aussi enclencher la « relaxation response ».
Photo d’en-tête : Aziz Acharki